13/12/2008
Crestor: effet marketing de l’essai Jupiter biaisé et basé sur une CRP non pertinente
Explication rapide pour les usagers auxquels on cherchera à présenter le Crestor (rosuvastatine) comme le remède miracle, même en prévention primaire où les statines n'ont pas fait preuve d'efficacité : si vous avez réellement besoin d’une statine, il vaut mieux s’en tenir à celles qui ont fait leurs preuves. Parce que l’essai clinique dont tout le monde parle -l'étude Jupiter - a été conçu d’emblée de façon à donner de très bons résultats… sur le papier, mais qui ne veulent rien dire en pratique…
Dans cette note sceptique quant à l’étude Jupiter et aux exploits du Crestor (rosuvastatine), je me demandais si le design de cette étude ne relevait pas plutôt du disease mongering / façonnage de maladies, compte tenu du choix de la CRP (protéine C réactive), érigée, pour les besoins de la firme Astra Zeneca qui produit le Crestor, en marqueur révélateur de risques cardiovasculaires.
02:09 Publié dans Cholestérol, statines, Ezétrol, Inegy, théories ph, Conflits d'intérêts / corruption | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : crestor étude jupiter, statine efficacité, rosuvastatine effets indésirables, dyslipidémie traitement, crp cholestérol, crestor cholestérol, étude jupiter biais, étude jupiter conflits d'intérêts, risque cardiovasculaire cholestérol, statines bénéfices risques, statines cholestérol disease mongering, astrazeneca crestor jupiter, rosuvastatine prévention primaire, crestor prévention primaire, crestor conflits d'intérêt, crestor, disease mongering cholestérol, crp risque cardiovasculaire | Facebook |
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