Le généraliste écossais Des Spence raconte dans le British Medical Journal du 18 juillet (BMJ 2008;337:a810 ; pas de lien direct) comment il a été contacté par courriel pour entamer un formatage qui devait faire de lui un expert dans une maladie issue de l’imagination de l’industrie.
C’est carrément son université qui lui a fait parvenir l’offre d’une firme disant texto qu’elle « vise à trouver des leaders d’opinion (…) dont le travail influencera la gestion et la thérapie futures de la dysfonction sexuelle féminine [par « désir hypoactif »]. (…) Les médecins pourront être invités par le laboratoire qui a commandé l’étude à participer à l’une ou plusieurs de ses activités médicales, qu’il s’agisse de comités consultatifs, d’essais cliniques ou de conférences à donner ».