Pharmacritique a critiqué a plusieurs reprises le gaspillage consistant à prescrire à des patients souffrant d’Alzheimer des médicaments complètement inefficaces, dont certains, tels les anticholinestérase ou la mémantine peuvent avoir de sérieux effets secondaires. Gaspillage parce que cet argent devrait être alloué à la seule façon d’aider les patients et leurs familles, à savoir un personnel suffisant pour s’en occuper et les accompagner. Un autre gaspillage – par ailleurs général – concerne la prescription de vasodilatateurs et autres plantes médicinales supposés améliorer la mémoire et les capacités cognitives en général et donc ralentir l’apparition de l’Alzheimer. Le ginkgo biloba, commercialisé en France aussi sous forme de médicament (Tanakan), en est un exemple.
Espérons que les résultats d’une vaste étude multicentrique parus dans le dernier numéro du JAMA contribueront à enrayer ces pratiques.