Le journal The Scotsman a publié le 10 mai un article intitulé "Cervical cancer jabs cast into doubt after experts question effectiveness" (Les vaccins protégeant contre [deux types de HPV impliqués dans des] cancers du col de l’utérus soumis au doute après les questions soulevées par des experts).
La journaliste Kate Foster nous apprend que des spécialistes écossais en santé publique ont déclaré il y a quelques jours que les vaccins anti HPV pourraient ne pas avoir l’efficacité espérée. Il s’agit surtout du Cervarix de GSK, car c’est lui qui est utilisé dans la campagne écossaise de vaccination, dont le coût est estimé à 64 millions de livres sterling.
Ces experts demandent que les autorités sanitaires écossaises réévaluent elles aussi les données scientifiques fournies par le laboratoire, à l’instar des autorités allemandes, qui sont en train de le faire sous la pression des critiques. Ils prennent explicitement pour exemple les 13 médecins et scientifiques allemands qui ont signé en novembre 2008 un manifeste critique exposant leurs doutes quant à l’efficacité du Gardasil et exigeant "que l’on mette fin à la désinformation" du grand public et à la culpabilisation des parents qui ne font pas vacciner leurs filles. Pharmacritique en a rendu compte dans la note "Gardasil et Cervarix sur la sellette en Allemagne".