Texte retiré le 27 novembre 2012 (fin de mon soutien à Jacques Poirier).
Explication sur cette page:
Texte retiré le 27 novembre 2012 (fin de mon soutien à Jacques Poirier).
Explication sur cette page:
Texte retiré le 27 novembre 2012 (fin de mon soutien à Jacques Poirier).
Explication sur cette page:
Par Anne-Sophie Versier
Ingrédient indispensable de tout scandale sanitaire, du sang contaminé à l’hormone de croissance ou au Mediator: les conflits d’intérêts. Il s’agit le plus souvent d’un conflit entre un intérêt économique et la santé publique : des élus défendent la rentabilité d’un laboratoire au nom de la sauvegarde du commerce extérieur ou de l’emploi, et des médecins leaders d’opinion englués dans des liens incestueux avec les laboratoires ne sont plus en mesure de distinguer l’intérêt général de l’intérêt privé.
Dans le cas des héparines dont Pharmacritique a déjà abondamment traité (voir cet article et celui-ci), on retrouve ces mêmes conflits d’intérêts au cœur du système. En voici un exemple parmi bien d’autres, suivi de quelques interrogations.
[NdR: l'image est tirée d'un article du New York Times du 28.02.2008 intitulé "Twists in Chain of Supplies for Blood Drug").
A l’AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), le groupe de travail chargé des traitements de la thrombose reçoit pour président le Pr Philippe Lechat en janvier 2007. A cette époque, le Pr Lechat mène pourtant l’étude VALIDE pour Sanofi-Aventis, destinée à valider l’usage du Lovenox° (énoxaparine) chez des insuffisants rénaux, ainsi qu’il l’a mentionné dans sa précédente (et dernière) déclaration publique d’intérêts publiée.